Le chasseur rencontre un chassé [PV. Natarissa] [EN ATTENTE ~]

Le chassé entre en scène

Quel jour sommes-nous ? Jeudi, ou Vendredi … En faîtes, je n'en sais rien. Je n'ai plus vraiment de notion du temps, mon téléphone est déchargé depuis des mois, et ma montre s'est cassée il y a quelques jours. Je me repère au Soleil désormais. Par contre, je ne sais toujours pas quel jour est-ce qu'on est… Je me doute juste que nous sommes en fin d'année, car il fait de plus en plus froid…

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, je dois sortir. Je fais partit du comité de ravitaillement, et ma mission en tant que tel, est de ramener de quoi vivre aux survivants.

…

Je viens de traverser les ruelles sans encombres, mais j'arrive au centre ville abandonné. Ça va être dangereux, je sais déjà à quoi m'attendre, et c'est pour ça que je tiens mon fusil d'assaut dans les mains. Ma priorité aujourd'hui est de trouver des choses pour divertir les habitants de la gare, j'avais établit un sorte de plan des bâtiments que j'allais visiter. Pour commencer, je me dirige vers une sorte de supermarché, abimé, duquel provient des cris d'Infectés, que l'on peut entendre avant même d'enter. Je pénètres donc dans l'endroit, tenant fermement mon arme, prêt à tirer sur la première chose qui passerait devant moi.

Je n'en oublis pas pour autant ma quête, je regarde de tous les cotés pour voir si je trouves quelque chose d'important, mais je ne vois que des choses pourries, ou écrabouillées par des zombies débiles. C'est en arrivant au fond du magasin que j'aperçois ma première cible de la journée. Avec un petit sourie aux lèvres, j'appuie sur la gâchette de mon arme, tirant une rafale de balles qui vont, pour la plupart, transpercer le corps fin et frêle de l'Infecté qui avait eu le malheur de croiser mon chemin. Les autres partirent se loger dans le mur derrière.

Je m'approche ensuite du monstre que je viens de tuer, souriant toujours, fier d'avoir débarrassé cette planète d'un de ces Infectés. Ce n'était pas le plus important, je ne suis pas un chasseur, je suis ici pour autre chose. Je continue alors de me balader, en cherchant quelque chose.

[40 minutes plus tard]

Je viens de sortir. Je n'ai rien trouvé, a part des Infectés. Je crois que j'en ai tué 3 en tout, j'ai préféré éviter les autres. Je regarde tout autour de moi, méfiant comme un lapin au milieu d'une meute de loup… J'ai peur de me faire avoir, avec tout ce que j'entends… Des cris, des pas, des bruits sourds. Je me dirige vers le deuxième bâtiment de ma liste, visant chaque ruelle, appréhendant le moment où je tomberais sur un véritable troupeau…

Et ça ne tarda pas. Voilà que je vois 5 Infectés affamés qui dévorent un cadavre… Ils n'ont pas prit la peine de le transformer, ils se nourrissent plutôt de sa chair. Je vise la tête d'un, et j'appuie sur ma gâchette pour tirer sur lui et le groupe … Une seule balle sort de mon canon, et je dois maintenant recharger. Le bruit du tir, que j'ai raté, a attiré l'attention de ces bêtes vers moi, évidement.

Sans avoir d'autres choix, je me mis à courir pour m'éloigner, cherchant dans mes réserves, un chargeur plein. J'avais prit une petite sacoche pour y ranger mes munitions, il ne me restait pas grand chose… En continuant de courir, je recharge mon arme, puis je tir derrière moi pour essayer d'abattre les Zombies qui sont un peu plus rapides que moi. J'arrive à en tuer un, et a en blesser un autre, en le touchant à la jambe, ce qui le rend incapable de me suivre. Me voilà de nouveau avec un chargeur vide, courant aussi loin que je peux avec 3 Infectés à mes trousses…

Partir. Tuer. Marcher. Retrouver.

Toujours la même chose. Partir à la chasse. Oui, c'est cela la nouvelle fontion de Natarissa. Étonnant? Pas tellement. La vengeance est un plat qui se mange froid. Phrase favorite de Natarissa. Partir pour tuer ces infectés. partir pour tuer ces monstres. Tuer ces monstres qui ont tués ceux qu'elle aimait. Aimait au passé. Car ils sont morts. Partient. Ils ne sont plus là. Ils ne sont plus tout court. "Il ne faut pas reveiller les morts". Arretons donc de parler d'eux.
C'était aujourd'hui que Natarissa rentrait. Elle rentrait après à peu près une semaine de chasse. Elle voulait passer par le centre ville. Peu avant de partir elle avait eu vent que plusieurs groupes d'infectés trainaient. Même si Natarissa n'était que chasseuse elle le faisait avant tout pour protéger les autre. Elle voulait donc y faire quelque chose.
Elle arriva en début d'après-midi au centre ville. Sa montre indiquait 13h37. On le ressentait car c'était le moment le plus chaud de la journée. Par moment le plus chaud, j'entend dans les 57,2°-57,8°F. Enfin bref, la n'est pas la question.
Rien pas un bruit. Des rues desertes.Sauf des rats, ici et là. Natarissa s'enfonçait de plus en plus dans la ville se rapprochant de la Railway Station. Elle passa non loin d'un petits commerce et soudain elle entendit un coup de feu. Net et distainct. Il n'était pas loin.
Natarissa sortit doucement son katana et se dirigea vers le bruit. Elle entendit un second coup de feu et commença à voir une silhouette qui s'approchait assez rapidement suivis de plusieurs silhouettes. Elle s'approchait d'eux en même temps qu'ils s'approchaient d'elle quand enfin elle le vit. Un homme, muni d'une arme. Suivis de 3 infectés. Sale monstres.
Elle s'approcha d'eux et dans son calme habituel elle coupa la tête à l'un d'entre eux et en empala un autre avant de retirer son katana de l'infecté et de l'achever laissant. Elle regarda le troisème infecté qui s'approcha d'elle pour l'attaquer puis elle prit son revolver se trouvant dans sa botte droite et tira une bale entre les deux yeux du dernier infectés.
Elle rangea calmement son revolver puis son katana puis elle regarda l'homme qui avait eu l'air d'avoir du mal avec les infectés. Elle resta silencieuse gardant son regard froid et distant.

Sauvé

Je continuais de courir, essayant d'échapper à un petit groupe d'Infectés. Alors que je commençais à fatiguer, quelqu'un entra dans mon champ de vision, et donc, par réflexe, je ralentissais. C'était une femme, brandissant un Katana dans sa main. Son courage sembla pétrifier mes poursuivants, qui s'arrêtèrent près d'elle. Avec une facilité hallucinante, elle décapita l'un d'eux. Je m'arrêtai à quelques mètres de la bagarre, en la voyant transpercer un deuxième. Restant là, sans bouger, je pus apprécier le spectacle, quand elle prit son flingue dans sa botte pour tirer une balle dans le crâne du dernier, qui allait l'attaquer. Net, précis, et surtout très efficace.

Alors qu'elle rangeait ses armes, je rangeai la mienne. J'étais un peu impressionné, bien entendu. Elle avait l'air assez solitaire, son regard était particulièrement glacial, et le silence qui planait la rendait encore plus intimidante. Je ne me laissais pas abattre, et je m'approchais d'un pas serein. J'avais confiance, vu ce qu'elle venait faire, ça m'aurait fortement étonné qu'elle me coupe une jambe violemment. Je m'arrêtais à quelques pas d'elle, j'étais assez proche pour qu'elle puisse m'entendre m'exprimer sans avoir besoin que je m'égosille.

- Merci.

Je n'avais rien d'autre à dire. Je voulais simplement la remercier. Je ne m'attendais pas spécialement à une réponse, je voulais juste quelle sache que je lui étais reconnaissant. Une fois fait, je lui fis un signe de tête, puis je me tournais vers ma prochaine destination. J'attendais quelques instants, au cas où elle aurait eu quelque chose à me dire…

Regarder. Observer. Silence. Parler.

Silence. Plus un mot. Trois cadavres. Trois morts. Morts oui, mais depuis combien de temps? Certainement pas mort de la main de Natarissa. ils étaient mort depuis bien longtemps. Et vu comment leur corps commançait déjà à se décomposer ça ne datait pas d'hier. Un vivant. Deux vies. Juste deux vies et trois morts.
La mort est partout. Tout le temps. Derrière toi. ne te retournes pas. Elle vient te chercher.
Natarissa regardait l'homme qu'elle venait d'aider. Elle se demandait pourquoi d'ailleurs. Elle regarda ses traits de visages. Ses expressions. Tim... Il lui faisait penser à Tim... Elle détourna le regard. Un merci se fit entendre. Proche et pourtant si loin. natarissa n'y répondit que par un hochement de tête.
L'homme se retourna et comença à s'éloigner. Toujours aucun mot sortit de sa bouche. Silence radio. Pas un son. Tout juste son souffle passant entre ses lèvres lors d'un effort physique intense. Depuis quand n'avait-elle pas parlé. Depuis quand n'avait-elle pas adressé la parole à quelqu'un? Elle ne s'en souvenait pas. Mais cela lui semblait être une eternité.
Doucement Natarissa se retourna pour regarder les environs et finit par partir dans la direction de l'homme qu'elle avait aidé. Cependant elle ne s'arrêta pas. Elle le devaça marchant d'un pas rapide et décis.

Plus un mot

Rien. Elle ne répondit rien. Je m'éloignais petit à petit, mais après quelques mètres, elle me dépassa. Elle ne courrait pas, elle marchait rapidement, et semblait savoir où elle allait. Elle avait l'air encore plus froide, mais je la trouvais très charismatique, et intéressante. Je la suivais, pas parce que je voulais la suivre, mais parce qu'elle prenait la même route que moi… Enfin, presque. A un moment, j'aurais dû aller à droite, pour me rendre où je devait, mais pour une raison qui m'échappe, je la suivis de l'autre coté… Sûrement l'intrigue qui me poussa à la suivre.

Elle marchait plus vite que moi, il se pourrait que je la perde de vue très prochainement. Je m'arrêtai près d'un magasin, dont je regardais l'enseigne. Une enseigne rouge, clignotante, à laquelle il manquait deux lettres, qui n'étaient même pas par terre. Je n'avais pas prévu d'aller ici, mais j'y étais, alors… Je jetais un coup d'œil à la femme qui m'avait aidé, et je repris mes esprits en entrant dans le magasin. Pourquoi je l'avais suivis ? Elle ne m'aurait pas adressé la parole de toute façon… J'avais perdu mon temps, quel idiot je fais. Je visitais la boutique, et il ne fallut que quelques secondes pour que je me fasse attaquer. Un Infecté, qui semblait assez faible, essaya de me donner un coup avec la main. J'évitais sans trop de problème, dégainant mon pistolet, pour lui coller à la tempe. Je tirais deux fois rapidement, le bruit résonna dans le magasin qui était assez haut et spacieux. Ensuite, avec un petit sourire aux lèvres, je rangeais mon arme. Je regardais à peine l'intérieur de l'endroit où je m'étais aventuré, tout était en ruine, un morceau du toit s'était même déjà écroulé… Je ne trouverais pas mon bonheur ici. En plus de ça, la présence de plusieurs cadavres, dont celui que je venais d'abattre, apportait un odeur nauséabonde à l'endroit. Je ressortais à toute vitesse d'ici, j'avais déjà perdu du temps, et avec le froid hivernal qu'il faisait dehors, je n'avais qu'une envie : Rentrer à la gare… Tiens, d'ailleurs, je me demande si la fille que j'ai rencontré connait l'existence de la gare… Je ne me rappelle pas l'y avoir vu.

Marcher. Courir. Avancer. Reculer.

Avancer. Marcher sans vraiment savoir où aller. Ou savoir. Mais pas vraiment savoir. Rentrer? Ou bien continuer de chasser? Bonne question. Ce n'était pas un choix si compliqué mais cela restait un choix. Natarissa n'aimait pas les choix. Faire des choix. C'est idiot de faire un choix voux ne trouvez pas? C'est comme si on vous proposait de vivre dans d'atroces souffrances psychologiques ou de mourir sans souffrir mais dire Adieu à ceux qu'on aime. Idiot, non? Bref. Je m'égare. Revenons-en à nos moutons.
Natarissa ne s'arrêta pas. Elle continuait de regarder droit devant elle, marcher, encore toujours, vite. La jeune femme avait déjà dépassé l'homme d'il y a quelques minutes et l'écart entre eux se creusait fort probablement.
Tandis que Natarissa pesait le pour et le contre pour rentrer tout de suite ou non mais elle entendit un coup de feu suivit d'un deuxième. Elle s'arrêta et se retourna vivement en mettant sa main sur la garde et regardant en direction du magasin où le jeune homme était rentré.
Comment elle savait qu'il était rentrait ici? Elle le savait, c'est tout. Il n'y a pas de questions à se poser sur cela. C'est comme ça et c'est tout.
Natarissa resta ainsi sans bouger durant quelques secondes puis quelque sminutes. N'entendant plus rien elle finit par en déduire qu'il avait tué un infecté. Elle retira sa main et se retourna de nouveau repartant dans la même direction dans un pas un peu plus lent.

Nos chemins se recroiseront-ils ?

Il est temps de repartir. J'entendais des pas, qui se rapprochaient. Par prudence, je sortais du magasin à reculons… Je pus, grâce à ça, tuer un Infecté qui arrivait rapidement vers moi, en lui transperçant le cou avec une balle. Une fois dehors, je remis mon arme dans son étui, et je regardais autour de moi… La fille avait disparue… Tant pis. Je me tournais et prenait le chemin inverse, j'avais des choses à faire…

[En fin de journée …]

Quelle journée longue, et pénible. En fouillant pas moins de trois magasins, tous plus grands les uns que les autres, je n'ai pu trouver que quelques paquets de gâteaux un peu écrasés, une bouteille de Soda qui semble presque intact, si ce n'est qu'elle est sale, et un ballon crevé. Bon, je l'ai quand même prit avec moi, on ne sait jamais si quelqu'un parvient à le réparer et à le gonfler, ça occupera certains civils. Enfin bref, je suis entrain de rentrer, avec toutes ces belles choses dans les mains… Tiens, en repassant par un quartier, je me mis à penser à la fille qui m'a sauvé, un peu plus tôt. Ça serait amusant que je la crois à la gare ( 8D ), enfin, je n'y compte pas trop.

Je marchais d'un pas rapide, il devait être 19h, au moins, et j'avais un peu froid… Et faim, aussi. Oui, je n'avais pas beaucoup mangé ce midi, et j'espérais que les cuisiniers avaient préparés quelque chose de succulent. Je ne m'attendais pas non plus à quelque chose d'extra-ordinaire, mais au moins quelque chose que l'on a pas tous les jours… Je ne devrais pas trop espérer.

Dans les ruelles, rien… Étrange, à l'aller et au retour, aucun zombie ne m'est tombé dessus à cet endroit, alors qu'il m'était déjà arrivé d'en croiser un bon paquet par ici… Quelle chance ! Tiens, la gare. Plus proche que je ne pensais, j'y arrivais après quelques petites minutes de marche… Peut-être le froid qui m'a boosté pour que j'y arrive aussi vite !

[Gomen nasai pour le temps de réponse]

Trouver. Vivre. Enfant. Rentrer.

Plus rien. Elle continuait de s'éloigner. Encore. Toujours. Pourquoi s'était-elle arrêtait. Elle ne savait pas. Tim... Elle s'arrêta. Elle secoua la tête vivement pour reprendre ses esprits. Elle prit une grande inspiration. Oublies-le! Oui. Aller. Elle reprit sa marche. Un peu plus rapide. Un bâtiment. Grand. Délabré. En ruine. Devant elle. Elle s'en approcha et vit les portes ouvertes. Elle y entra et monta quelques étages puis alla voir dans quelques appartements. Des pleurs. Oui. Natarissa ne fit plus aucun bruit et écouta d'où venait les pleurs. Elle monta l'étage en courant. Quel appartement? Au fond. À gauche. Elle y entra. Les pleurs étaient de plus en plus audible. Au fond. Oui. Au fond. Une petite fille. De peut-être 6 ou 7 ans. Elle semblait toute seule. Natarissa sans un mot s'approcha d'elle. Elle l'a prit dans ses bras pour la consoler et finit par la mettre sur son dos et se releva. Elle sortit de l'appartement. De l'immeuble. Enfin elle se dirigea vers la gare. La jeune femme avait son revolver à la main. Elle ne voulait pas prendre de risque avec son katana et on ne savait jamais quand un infecté pouvait vous sauter dessus. Elle sentit que la petite fille s'était endormie. La gare n'était plus loin. Elle y entra et alla déposer la petite fille à l'infirmerie. Elle fit un signe de tête au médecin se trouvant là. Les infirmières et les medecins là connaissait bien. Ayant été rammenée elle-même par quelqu'un à l'infirmerie et qui avait dû y rester plusieurs semaines. Cela faisait maintenant un bout de temps. Et elle n'avait pas parlé depuis le moment où elle avait demandé qui l'avait rammenée. Elle prit une chaise et s'installa à côté du lit de la jeune fille. Elle voulait vérifier qu'elle aille bien. Elle allait donc rester ici jusqu'à ce qu'elle se reveille. Une heure passa puis une seconde et la jeune femme finit par s'endormir elle-même.

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