Ander Skyel
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Date d'inscription : 23/06/2013
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 | | Sujet: Ander le tordu, le pervers, le sadique... Un infecté parmi d'autres ~ Mer 3 Juil - 16:36 | |
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# Ander Skyel ou Le Clown Triste Ensanglanté # ~ Âge ~ 19ans ~ Nationalité ~ Vietnamienne ~ Catégorie ~ Jeune étudiant infecté ~ Armes ~ Pas besoin d'armes quand on a des crocs... Juste un canif au cas où. ~ Objet préféré ~ La chaîne en argent qui entoure son coup ainsi que le bandeau rouge qui est attaché autour de son bras gauche ~ Phrase ou expression préférée ~ J'veux qu'on baise sur ma tombe.
Je n'ai rien d’exceptionnel. Bon d'accord, j'ai pas mal de piercings, de tatouages et mes yeux sont plutôt écarlates... Ce genre de choses peut facilement repousser les gens ou au contraire, les attirer comme des abeilles seraient attirées par un pot de miel. Mes cheveux ont toujours été noirs corbeau avec quelques reflets châtains, une couleur de cheveux bien difficile à porter puisqu'elle durcit les traits. Mais elle ne m'a jamais porté préjudice puisque mes traits sont très peu marqués, juste assez pour que l'on voit que je suis un homme quoi. Sinon, je me débrouille souvent pour m'ébouriffer les cheveux dans tous les sens. Une mèche rebelle retombe avec élégance sur mon front. Mes yeux étaient noirs mais ma transformation les a faite virer au rouge plus que vif. Du coup, me voilà avec de magnifiques yeux rouges on va dire, prêts à vous emporter dans un monde hors du commun, celui de la folie ou de la mort...
Comme je l'ai mentionné plus haut, j'ai quelques tatouages. L'un d'eux longe ma colonne vertébrale et remonte dans ma nuque, ce tatouage représente un cerisier mais sans couleur. A l'inverse, j'ai des dragons et serpents colorés qui longent mon bras gauche.
Mon nez est fin et droit, quant à mes oreilles elle sont un peu pointues au bout. Mes lèvres, elles, sont sensuelles et étaient en général, un vrai plaisir pour mes conquêtes. Malheureusement, je ne prend plus le loisir d'avoir de conquêtes, je préfère les dévorer.
Je suis plutôt grand et bien proportionné en fait. J'ai une jolie musculature, pas trop marquée non plus, quelque chose de raisonnable quoi. Ma peau est assez pâle ce qui contraste bien avec mes cheveux. Bah le soleil c'est pas ma tasse de thé en fait.
Niveau fringues, j'ai un côté plutôt Rock. J'aime les blousons en cuir, les croix, les jeans noirs et surtout, les bottes avec des sangles. Ah et j'adore les pikachuuus!
-Personnalité:
Me demander de me décrire c'est me demander de décrire quelque chose qui n'existe pas, un Etre invisible... Car effet, je ne peux pas véritablement me décrire, étant plutôt imprévisible dans le genre et changeant de comportement du tout au tout... Aie-je plusieurs personnalités? C'est fort probable! Mais dans l'ensemble, je suis plutôt froid, ce qui me donne un côté sauvage plutôt charismatique finalement. Parce-que oui, ça plaît aux filles les mecs qui jouent les indifférents. Mais mon côté charmeur fait aussi rougir certains garçons. Ouais, garçons ou bien filles, ça m'est égale. Les deux me conviennent. Cependant, je n'ai jamais connu l'amour, enfin si mais il est impossible donc on s'en tamponne hein. Non je ne suis pas l'homme brisé, que sa copine a trompé ou une connerie dans l'genre. Si je brise les coeurs, c'est par pur plaisir. Je prend littéralement mon pied à faire souffrir les autres. Sérieux, la beauté humaine réside dans la souffrance. J'aime voir les filles pleurer, voir de jolies larmes perler sur leurs joues rosées. Voir la grimace d'un mec qui se sent sale, humilié... Chacun son fantasme, non? Eh ben le mien c'est de voir ceux qui m'entourent en baver. M'enfin je dis ça mais maintenant, je ne risque plus de vendre du rêve à grand monde avec les balafres qui trônent sur mon visage. Au moins, je suis servi, je peux faire souffrir les gens autant que je veux, le pied quoi!
Mis à part tous ces petits vices, je suis une personne relativement extravagante. J'aime l'originalité. Un mot dont la signification est oubliée j'ai l'impression, pas mal de personnes prétendent être originales et sont pourtant horriblement banales. J'ai en effet, maintes fois rencontré des gamines approchant les seize ans et qui prétendaient être différentes des autres avec leurs pauvres petit foulards dans les cheveux. Original est un mot qui définit le style mais également la façon de penser de quelqu'un. Or, toutes les filles que j'ai pu rencontrer jusqu'ici étaient superficielles...
Présentation
Triste est le clown, triste est son parcours #
En vérité, j'ai jamais vraiment pu faire connaissance avec mon père, ou du moins, pas durant mon enfance. Lui et ma mère m'ont eu et après ça, ils ont divorcé. Mon père s'est donc barré et a refait sa vie. J'lui en voulais pas puisque finalement, j'le connaissais pas. Une fois au collège, ma mère, elle aussi a refait sa vie, mais avec un tocard. Il ne la respectait pas, elle ne disait rien, il m'en foutait plein la gueule et elle restait muette. J'lui en ai voulu et je lui en veux encore...
Je m'entendais vraiment pas avec son copain. Remarquez, qui aime se faire frapper, hein? D'ailleurs, j'en ai gardé des cicatrices aussi bien au niveau physique que mentale.
Bref, après quelques temps, mon beau père m'a flanqué à la porte. Ca a été une passe assez compliquée, j'avais tout juste quinze ans et je me retrouvais sans logement. Je séchais les cours, j'aimais pas vraiment ça. Et puis, à force de trainer dans la rue, j'ai fini par avoir de mauvaises fréquentations. Je dormais dans la rue, je n'avais pas toujours de quoi manger, je me drogué, je buvais, je fumais, ce genre de merdes quoi.
Finalement, par un jour d'été, j'ai croisé mon père biologique. Bien entendu je ne savais pas qui il était mais lui, il a direct capté. Eh ouais Facebook, les mecs! Il avait vu ma photo de profil... Bref toujours est-il qu'il m'a sortit de mon pétrin. Mais il a eu du mal. C'est pas facile de rééduquer un drogué. Je sais même pas comment on a fait, en général, on se tire jamais de ces merdes-là. Mais bon, je suppose que l'on peut rester sur le droit chemin si on fait bien attention.
J'suis donc parti vivre chez mon père, j'ai repris les cours et tout allait mieux. Mes nouveaux amis n'étaient pas forcément des gens biens mais c'était toujours mieux que mes anciens potes junkies.
Ouais mon père était vraiment chouette, il n'a pas hésité un seul instant à m'acheter une guitare quand je lui ai dit que ça me plaisait. Il me disait aussi que j'avais beaucoup de talent pour le dessin et vu que j'adorais ça, il m'a fait prendre des cours.
Pour une fois, j'avais l'impression d'exister. Que quelqu'un croyait en moi.. C'était... magique...?
Ma belle-mère était vraiment cool, elle m'appelait "Mon fils". Elle était vraiment heureuse de m'avoir, j'étais, techniquement, son premier garçon puisqu'elle avait déjà deux filles que je ne connaissais d'ailleurs pas encore.
L'ainée s'appelait Anna et avait 5ans de plus que moi, ma belle-mère l'avait eu avec son premier époux qu'elle avait vite quitté, ne le supportant plus. Il était avare et elle dépensière donc bon, vous voyez le truc quoi...
La dernière, elle, avait tout juste un an de moins que moi. Doàn... Elle était vraiment très belle, les cheveux bruns et les yeux verts, elle avait tout pour plaire et je n'eus aucun mal pour nous trouver des centres d'intérêt communs. Mangas, jeux vidéo MMORPG, RPG, musique et dessin. C'était la fille idéale en d'autres termes. Son prénom, Doàn, signifiait Union en vietnamien. Oui, ma belle-mère avait des origines asiatiques. Bref, pour tout vous dire je suis vite tombé amoureux. Le hic, c'était que mon père était également le sien.
En gros, mon amour n'aboutirait à rien. Certains m'auraient sans doute qualifié de monstre mais c'était comme ça. Je l'aimais et puis voilà. Après tout, je ne l'avais jamais connu, il m'était donc impossible de me la représenter comme une sœur.
Attendez j'ai oublié un truc... Ah oui! Avant de me rendre compte que je l'aimais je lui en ai fait baver. Au début, elle m'agaçait à être une bonne poire . Je n'aimais pas la voir heureuse. Elle avait pas mal de problèmes -que je n'aborderai pas- et pourtant elle souriait toujours. Ca m'énervait profondément. Moi, j'avais toujours une tête de martyr et elle, elle souriait. Du coup, je m'amusais à la faire souffrir. Elle était beaucoup plus belle avec cette horrible grimace qui déformait ses jolie lèvres. Et puis, ses yeux étaient plus transperçant que jamais une fois blessée ou en colère.
Au lycée, je m'amusais à la faire tomber de temps en temps, à la ridiculiser, ce genre de conneries quoi et pourtant elle souriait encore. J'avais l'impression qu'elle me narguait, c'était vraiment frustrant. Puis un jour, j'eus enfin ce que je voulais. Un jour, je la vis plus malheureuse que jamais...
Sa sœur était morte, accident de voiture.
Moi, qui prenait mon pied à la voir souffrir, j'étais comblé. Ouais mes fantasmes morbides devenaient réalité.
Problème, je n'étais pas heureux. Pourtant, elle souffrait... En fait, j'ai carrément chialé quand je l'ai vu vidée de tout espoir. Je venais de comprendre pourquoi j'étais comme ça avec elle: je refoulais mes sentiments. Un frère qui aime sa sœur, c'était pas normal, j'en avais conscience et je me détestais. Je me considérais comme un véritable monstre.
J'ai dons essayé d'autres tentatives d'approches, au lieu de la jouer méchant je l'ai joué grand frère protecteur, espérant pouvoir la percevoir comme ma sœur et pas comme une petite amie potentielle.
J'faisais pleins de trucs avec elle comme je l'ai dit précédemment, on parlait de mangas, de nos personnages dans différents MMORPG, d'un éventuel RP, de projets de faire un groupe de rock et d'une collaboration pour un manga. Je l'accompagnais aussi souvent en ville, faire les magasins. Contrairement aux autres filles, ma soeur ne s'habillait pas de façon "stylée". Elle était pas du genre wesh-wesh ou encore barbie girl. Non, en général, elle portait du noir -comme moi- et penchait plutôt dans le visual kei, le gothique, le punk et éventuellement l'elegant aristocrat. Elle changeait de style selon ses humeurs, en gros.
Sauf que, j'ai eu un autre problème...
C'était déjà dur de jouer l'indifférent mais si en plus je savais que mes sentiments n'allaient pas à sens unique..! Comment je le savais? Elle ne m'avait pas repoussé.
Non, elle n'avait pas protesté quand je l'avais embrassé durant un soir de printemps où l'on répétait quelques chansons ensemble, munis de nos grattes.
Après ça, je me suis simplement barré. C'était malsain et je ne pouvais pas me résoudre à la faire plonger dans mon univers morbide. Alors, je me suis tiré. Sans rien dire à personne, après tout je venais d'avoir mes 18ans donc bon, ce n'était pas un problème.
La vie ne tourne pas qu'autour de l'amour. Encore heureux! Qu'est-ce qu'elle serait triste et vide de sens sinon! Vivre seulement pour une personne qui un jour vous larguera comme une vulgaire chaussette, non merci.
Bref, j'aime quelqu'un que je ne peux pas voir et je suis encore en vie. Beaucoup d'adolescents dépourvus d'intelligence diront que ça relève du miracle, ce à quoi je répondrai simplement:
"Heureusement que je suis là pour remonter le niveau les cocos!"
Malheureusement pour moi, je suis tombé malade. Je toussais souvent, je crachais du sang. Au bout de quelques mois de fuite, mon père m'a retrouvé et m'a fait rentrer à la maison. J'ai à nouveau du affronter ma soeur et renier mes sentiments pour elle.
Comment avais-je pu choper cette maladie? Ben je n'avais pas été vacciné, tout d'abord. Oui mon beau-père trouvait les prix trop élevés et ma mère s'en fichait. De plus, vivre sans logement et être alcoolique n'avait en aucun cas favorisé mon état. Au début, j'ai eu très peur, peur pour mes proches. Après tout, la tuberculose était une maladie contagieuse. Heureusement, ils étaient vaccinés et n'avaient rien eut. On m'a alors envoyé à l’hôpital pour que je reçoive un traitement avec tous les médocs' et le tralala...
Je ne voulais plus voir ma soeur, je ne voulais plus l'aimer. Alors, je ne quittais plus ma chambre et resté devant mon ordinateur à jouer à des jeux vidéos ou à regarder des animés. Là aussi, c'est grâce à mon père que je me suis repris, il m'a fait prendre un rendez-vous avec un psy', chose que j'ai adoré, c'était assez marrant de voir quelqu'un interpréter différemment de que vous dites. Ouais en fait, ils déforment trop vos propos pour tirer des diagnostiques super complexes mais c'est cool!
~La contamination~
Un matin comme tous les autres, il faisait relativement beau il me semble, quand mon père a allumé la télé lorsque des journalistes divulguaient l'information suivante: "Un remède miracle!". A vrai dire, je ne prêtais aucunement attention à l'écran manipulateur qui siégeait dans le salon. Tant mieux pour les personnes souffrantes, moi, j'en avais rien à battre de leurs bêtises. Et puis, c'est là que ma soeur décréta qu'il fallait absolument que j'ingurgite leur machin, histoire d'être définitivement débarrassé de ma tuberculose. Je me contentais de l'envoyer bouler comme je le faisais depuis notre baiser. Et comme d'habitude, elle souriait tristement. C'était dur. Je n'aimais pas la voir souffrir mais c'était comme ça. Je n'avais pas le droit de l'aimer.
Une semaine plus tard, mon père exécuta le même rituel du matin: Et vas-y que je t'allume cette merde qu'est la télévision! Ma belle-mère poussa un petit cri en voyant des images bien étranges diffusées à l'écran. Mon père lui, resta figé. Quant à ma soeur, elle ravala sa salive silencieusement. C'était une manie chez elle, de vouloir être forte pour les autres. Mais au fond, je voyais bien qu'elle avait autant la trouille que nous. Et, comme tout bon grand frère ou petit ami, je la pris dans mes bras sans dire un mot.
Comme à peu près toutes les familles, on a voulu partir, partir loin de cette maladie qui rendait méconnaissable toutes personne qui en était atteinte. Je voulais par crever à cause d'une connerie causée par ses scientifiques trop ambitieux, je voulais vivre, vivre avec eux, vivre avec ma précieuse famille. On partir donc. Bagages de faites, tout le monde en voiture, wouhou! Encore un truc qui pollue magnifiquement notre planète, trop cool hein. Je me souviens, il y avait beaucoup de circulation, des cris affolés, des personnes désespérées qui se laissaient tomber au sol, quelques fois, des cadavres retombaient sur le capot de notre bagnole. C'était la fin de ce monde, quelque part, je comprenais que certains se jettent du haut d'un pont. Mais bon, ils auraient pu choisir un autre pont, parce-que rouler en se ramassant des gens dans la gueule, c'était pas le top. En plus, on était contrains de rouler dessus, je vous dis pas le boucan. Les os qui craquaient, les organes compressés qui explosaient, c'était pas joli. Et bizarrement, ça ne paraissait pas nous faire grand chose, ni à moi, ni à ma famille.
Et puis, au bout d'un certain nombre de kilomètres, on s'arrêta. Impossible de rouler: trop de cadavres, trop de personnes courant dans tous les sens et surtout, des affectés. Ils donnaient des coups dans la voiture en rugissant. Ils avaient vraiment des gueules de merde les pauvres. Finalement, on du sortir. Les affectés n'étaient pas les seuls à s'en prendre à la voiture, les personnes conscientes aussi Elles voulaient sauver leur peau en prenant la voiture. Pas de bol, il se sont tous fait arracher les boyaux avec tendresse.
Par réflexe, je pris ma soeur par la main, essayant de nous mettre à l'abri. Nos parents étaient juste derrière nous, Doàn et moi évitions de courir trop vitre pour les attendre mais plus on les attendait plus on avait de chances de se faire bouffer. Je me retournais vers eux en haletant, ils n'en pouvaient plus.
"On va vous ralentir, cours fils, sauvez-vous, toi et ta soeur. Et pars la conscience tranquille, je ne t'en veux pas, pour quoi que ce soit..."
Je venais de comprendre. Il le savait. Il savait que j'aimais un peu trop ma nouille de soeur et il ne m'en voulait pas. Et vu l'expression qu'affichait ma belle-mère, elle aussi le savait et elle aussi, ne m'en voulait pas. Je me stoppais, je ne pouvais pas les laisser, je n'avais pas le droit. Mais c'était trop tard. Un affecté se jeta sur mon paternel et planta ses crocs dans son épaule, lui arrachant un effroyable cri de douleur. Je hurlais, je voulais les sauver.
"Mais que fais-tu donc papa? Cours, bats-toi..."
Le sang coulait à flot tandis que mon père affichait une horrible grimace. Je sentis le liquide rouge venir se déposer sur mon visage. Je ne m'en rendais compte que maintenant, l'odeur était abominable. Je vis alors un autre affecté s'en prendre à ma mère, enfournant une main dans son bas ventre, arrachant quelques tripes au passage. La peau arrachée, je voyais certaines parties de leur crâne et recevais de temps à autre quelques morceaux de cervelle. Je restais planté droit comme un piquet, fixant la scène avec dégoût, j'étais vraiment à deux doigt de me débarrasser de mon petit déjeuner.
Je sentis alors la peau douce de ma soeur, cette dernière venait de me prendre la main en m'entrainant loin d'ici avec elle. Nous avons fuis cette pandémie pendant longtemps, nous avons parcouru les routes, les champs...
~La transformation
On avait fini par prendre l'habitude de fuir, de couper des têtes, d'être sans pitié. Tant que l'on était ensemble tout allait bien. Enfin, c'est ce qu'on se disait, en vérité, la perte brutale de nos parents nous avait simplement choqué, je dirais.
Tuer était vraiment devenu une routine pour nous, chose embêtante puisque ôter la vie est quand même abominable. Mais bon, c'était comme ça. La nuit, on se blottissait l'un contre l'autre, ce qui était vraiment gênant mais en même temps, j'avais tellement peur qu'on lui fasse du mal durant mon sommeil, qu'on me l'enlève. Et puis un jour, ce petit paradis contrastant avec un enfer que je vivais avec elle, fut anéanti. Un jour, il croisa à nouveau mon chemin. Mon beau-père.
Celui que je détestais tant. Ma mère n'étant pas avec lui, je conclus sans peine qu'il l'avait laisser clamser. Il était toujours aussi répugnant. Il prenait toujours un plaisir malsain à me voir, à se dire qu'il pourrait s'amuser à m'humilier. Mais contre toute attente, il porta son attention sur Doàn.
Il avait réussi à garder quelques bouteilles d'alcool avec lui. Il puait toujours autant et vomissait de temps en temps. Sur moi bien entendu. Ca l'amusait. Comme je l'ai dit plus haut, il avait une certaine attention pour ma soeur, ce gros lourd lui faisait des blagues salaces et à chaque fois, je me retenais de ne pas lui en mettre une. Mais bon, en tant qu'humain, je me devais être compréhensif et empathique. Mais un jour, il est allé trop loin, un jour, ses mains baladeuses ont été trop curieuses. Ce jour-là... Ce jour-là fut mon dernier en tant qu'humain.
Choqué par ses gestes à l'égard de ma soeur, je n'ai pas pu me retenir, je l'ai frappé. On s'est alors envoyé des poings à la figure en poussant des râles. Résultat, les infectés nous ont entendu. Et sans hésitation, je l'ai poussé vers eux. Bonne chose de faite, il s'est fait éclater la tronche. Problème, il m'a entrainé avec lui... Mais lui, contrairement à moi, ils l'ont entièrement bouffé, moi je ne me suis pas laissé faire. Une morsure m'a suffit. Je me suis défendu comme un beau diable. Comme une bête sauvage désespérée.
Je n'avais aucune volonté de vivre mais il fallait que je protège ce que j'avais de plus précieux. Doàn... Je me précipité vers et, l'attrapant par la main et l'entrainant ainsi dans ma course. Après de longues minutes, nous les avions semé. C'était la fin pour moi, j'avais peur de lui faire du mal. Je déposai rapidement un dernier baiser sur ses lèvres humides puis me reculai afin de fuir, de disparaitre de sa vie.
Aujourd'hui, je fais partie des personnes infectés. Certains arrivent à garder une part d'eux-mêmes... Je fais partie de ceux-là, autrement dit, je tue consciemment. Les Humains font trop de mal à notre planète, qu'ils crèvent.
Tout dépendra de vous, vais-je vous dévorer ou bien vous épargner?
L'histoire Questions
Questions pour votre personnage Ta plus grande peur, quelle est-elle ?
Devoir affronter le regard de ma sœur, je suis un monstre, les yeux d'un être pur ne doivent pas être souillés par la lâcheté d'un monstre tel que moi...
Les Infectés seraient la cause de la fin du monde ... Ton avis ?
Pouvions-nous qualifier cette planète appelée Terre de « monde »? Impossible. Rongée par la famine, la pauvreté, la cruauté, l'argent et le besoin de consommer toujours plus, vous voyez, même avant l'arrivée de ce virus, ce monde, si je puis dire, était déjà perdu.
Who I am?
Je suis... ~ Pseudo / Prénom ~ Ander, Kinder, Pedobear, « Plantophile », « Zombiphile », Zoophile etc... A vous de choisir lequel vous convient le mieux! x) ~ Une note pour le forum ? Accompagnée de ton p'tit avis ~ 16/20 ? Le forum est agréable à regarder, entre autre, il ne rend pas aveugle et bon, depuis le temps que je recherche un forum avec des zombies qui me convient, j'ai ENFIN trouvé! 8D ~ Comment avez vous connu le forum ? ~ J'ai cherché « forum zombies rpg » sur Google XD ~ Code ~ Liberty Village l'unique havre de paix. ~ Un dernier mot ? ~ Qui est partant pour aller élever des chèvres, des poules et une vache avec moi? 8D | |
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